Ligne 28 : la mairie de Die écrit à la Région

Les collectifs de Die ont alerté de ce problème de rupture de charge à Crest dès 27 septembre (lire l’article plus complet) et envoyé des messages aux différentes collectivités.

Olivier ROYER, conseiller régional, membre de la commission transports au Conseil Régional AuRA et habitant de la vallée de la Drôme a également interpellé les élus en charge de ce dossier en commission et par deux fois par courrier les 3 et 13 octobre. Il a demandé à ce qu’une concertation réunissant le futur délégataire, les élus locaux, les usagers, les élus régionaux en charge de la question et leurs services puisse être mise en place avant le 1er janvier 2022 pour pouvoir régler les problèmes déjà identifiés. 

La mairie de Die a voté et envoyé une motion au Président de la Région le 19 octobre. Le groupe “Train” de la Coopérative, des usagers et le comité “Gare à nous” vont envoyer un courrier aux autres communes pour les inciter à suivre cet exemple et leur demander de s’exprimer pour préserver la qualité du service de transport dans la vallée.

Ligne 28 de la Drôme : une correspondance lourde de conséquences …

A partir du 1er janvier 2022, suite à l’appel d’offre du Conseil Régional AURA, une correspondance sera obligatoire à Crest sur la ligne 28, demain fractionnée en deux parties. En effet il y a désormais deux marchés publics différents sur le trajet Die / Valence, induisant de fait une halte obligatoire à Crest avec changement de bus à la clé.
Imaginez un seul instant l’élève interne Diois devant changer ses valises de bus chaque semaine, imaginez un seul instant les vacanciers optant pour le transport en bus, transvasant leurs bagages d’une soute à l’autre, imaginez un seul instant le salarié devant changer de bus à la fin de sa journée de travail, rallongeant un peu plus celle-ci, imaginez encore un seul instant tous ces utilisateurs, familles, femmes enceintes, personnes âgées, personnes à mobilité réduite, cycliste, simple citoyen usager, devant descendre et remonter, patienter encore et encore, voire, si les correspondances dysfonctionnent, rester à quai, en pleine chaleur estivale ou dans le froid glacial hivernal !
A Crest, il n’y a que très peu de place pour stationner plusieurs bus. Cela va obligatoirement entrainer des retards plus importants que les 10 minutes de plus sur les trajets qui sont annoncés aujourd’hui.

Nous demandons expressément à la région Auvergne Rhône-Alpes de réinterroger cet appel d’offre, afin que cette rupture de charge en gare de Crest soit supprimer par la sauvegarde des bus faisant l’entièreté du trajet tel que c’est le cas aujourd’hui et ce, pour assurer un service de transport en commun de qualité, optimisé, efficace, adapté .

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